À quand la vie d’avant ?

Il y a quelques temps, j’ai emmené Ferdinand, mon petit-fils, dans le cœur du vieux Troyes, ville que j’affectionne particulièrement en tant que présidente de Troyes Aviation, comme vous l’imaginez. Et celui-ci m’a alors fait part de son sentiment de déambuler dans une ville « fantôme » !

Or c’est exactement l’impression que j’ai ressentie à mon tour, le mois dernier, en me rendant à Issy-les-
Moulineaux afin d’y rencontrer Damien Cazé, le nouveau directeur de la DGAC, pour lui présenter notre
groupement et lui faire part de nos aspirations.

Lorsque j’ai pénétré dans l’immense hall de notre administration de tutelle, sans y rencontrer le moindre
signe de vie, un lieu où la végétation pourrait bien reprendre ses droits si l’on n’y prend garde, l’expression enfantine de Ferdinand, m’est revenue à l’esprit.

Mais, heureusement, de fantôme, il n’y en avait point, ou je n’y ai pas prêté attention. Damien Cazé était bien là, en chair et en os, et notre entretien d’une heure s’est déroulé dans une ambiance franche et directe. M. Cazé n’a du reste pas été déçu car, ma réputation de dame de fer m’ayant précédé, il m’a avoué que l’échange « décoiffant » dont on l’avait prévenu avait été à la hauteur de ses attentes !

Ce que je vous dis par là, chers Adhérents, c’est que rien ne remplacera jamais la lueur d’un regard, un geste d’impatience des doigts de la main, tout ce langage corporel qu’il n’est pas possible de percevoir lors d’une visioconférence. Je n’ai donc absolument pas regretté mon voyage vers Paris !

Et c’est pour cela qu’il faut que la DGAC sorte enfin de son splendide isolement, ou de son endormissement, au choix. Il nous faut retisser des liens avec elle, rencontrer nos interlocuteurs, discuter, face à face, les yeux dans les yeux, ce qui ne signifie pas pour autant renoncer aux gestes barrières, bien sûr.

Le télétravail, rendu obligatoire pour éradiquer la pandémie, a permis de maintenir un fonctionnement
au minimum de nos institutions, mais nous avons besoin désormais d’une administration « présente »
pour prendre en compte et traiter nos dossiers avec célérité.

Les combats à mener sont terribles, il nous faut repartir à l’assaut des hordes écolos qui ont fait religion
de l’avion bashing, nous avons besoin d’elle car ce combat est aussi le sien.

Retrouvons-nous après des vacances, que je vous souhaite excellentes, pour reprendre la vie d’avant !

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