Alors que la France est reconnue au sein de l’Europe comme un fleuron de l’aéronautique de par son histoire, son maillage aéroportuaire, le nombre de pilotes licenciés et le nombre d’avions basés, elle n’a pas réussi pour l’instant, avec ECOGAS, à convaincre l’EASA de prendre en considération les problèmes auxquels sont confrontés les professionnels de l’aviation générale.

Ou, du moins, l’instance européenne n’en voit hélas pas l’urgence, ainsi que l’a reconnu en mars dernier à Cologne John Franklin, rapporteur pour cette dernière : « Le GA Road Map évolue vers la version 2.0, soyez confiants, la révolution viendra de l’EASA, mais il faudra bien sûr que chaque Aviation civile suive, et cela peut prendre du temps. Dix ans, vingt ans peut-être, mais il faut bien démarrer un jour ! » Il semble bien que la notion de temps ne soit pas la même à Cologne qu’ailleurs !

En fait, qui peut mieux nous aider à porter nos revendications que notre Autorité nationale, conjointement la DGAC, la MALGH, la DSAC et l’OSAC, puisque les sujets concernés par nos demandes couvrent à l’évidence tous les métiers de l’aéronautique ?

C’est pourquoi nous comptons plus que jamais sur la DGAC pour qu’elle prenne le « lead » sur les sujets qui nous concernent tous, qu’elle s’emploie à trouver les solutions à tous ces dysfonctionnements bien connus et admis de tous, sous peine de voir tout un pan de l’économie du secteur aérien affaibli et menacé de disparition à court terme.

La concertation permanente et les liens cordiaux que nous avons établis depuis de nombreuses années avec notre Administration me permettent d’espérer son soutien appuyé !